datopotamab déruxtécan (DATROWAY®)-Bioréférent
Attention :
Fiche en cours de rédaction
Structure : anticorps conjugué contenant un anticorps monoclonal (ACm) de type IgG1
Code ATC : L01FX35
Nomenclature Ge : xxx
Cible: TROP2
Mode de production : Produit dans des cellules de mammifère (cellules d’ovaire de hamster chinois), lié de façon covalente au DXd, un dérivé de l’exatécan inhibiteur de la topoisomérase I, par un agent de liaison tétrapeptidique clivable. Environ 4 molécules de déruxtécan sont liées à chaque molécule d’anticorps.
Forme galénique : Flacon de 100 mg pour solution à diluer pour perfusion
Mode d'administration : IV
Date de la première AMM : EMA avril 2025/ FDA XXX
Laboratoire : Daiichi Sankyo Europe GmbH
Indications :
Cancer du sein :Datroway en monothérapie est indiqué dans le traitement des patients adultes présentant un cancer du sein avec récepteurs hormonaux positifs (RH+) et HER2-négatif non résécable ou métastatique ayant reçu une hormonothérapie et au moins une ligne de chimiothérapie pour la maladie au stade avancé
Prix indicatif (année) : XXX
Posologies : La dose recommandée de Datroway est de 6 mg/kg (jusqu’à une dose maximale de 540 mg chez les patients pesant ≥ 90 kg), administrée en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines (cycle de 21 jours) jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.
Mécanisme d'action :
Le datopotamab déruxtécan est un anticorps conjugué ciblant la glycoprotéine TROP2 (trophoblast cell-surface antigen 2). L’anticorps est une IgG1 anti-TROP2 humanisée couplée au déruxtécan (DXd), un inhibiteur de la topoisomérase I, par un agent de liaison tétrapeptidique clivable. L’anticorps conjugué est stable dans le plasma. L’anticorps se lie à la protéine TROP2 exprimée à la surface de certaines cellules tumorales. Après la liaison, le datopotamab déruxtécan est internalisé dans les cellules cancéreuses. Par la suite, la libération du DXd provoque des lésions de l’ADN et la mort cellulaire par apoptose par le biais de l’inhibition de la topoisomérase I. Comme l’ont montré les études in vitro, le datopotamab déruxtécan peut également présenter une cytotoxicité indirecte par le biais de mécanismes de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC), de phagocytose à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCP) et une cytotoxicité collatérale du DXd contre les cellules tumorales qui expriment TROP2 et contre les cellules environnantes.
Effets indésirables les plus fréquents : stomatite (64,8 %), nausées (57,6 %), fatigue (42,7 %), alopécie (37,2 %), constipation (33,0 %), vomissements (26,0 %), sécheresse oculaire (25,5 %), COVID-19 (17,8 %), kératite (17,8 %), anémie (17,2 %), appétit diminué (16,3 %), aspartate aminotransférase (ASAT) augmentée (16,0 %), éruption cutanée (15,3 %), diarrhée (12,9 %), neutropénie (12,0 %) et alanine aminotransférase (ALAT) augmentée (10,4 %).
Contre-indications : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients
Principales références :
-
-
-
-
Liens :
- Human medicine European public assessment report (EPAR)
- HAS
- Base de données publique des médicaments
- ANSM
- Meddispar
- Vidal
- Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT)
- IMGT/mAb-DB
- Vidéos d'aide à l'administration du .... en stylo et en seringue (français)
Remarque :
Création de la fiche : Pr C. Carnoy
Dernière mise à jour :
Relecture par :